Georges et Marguerite
Acrylique sur toile, 200 x 150 cm. 2015
Ce projet est partie d’une réflexion sur le Saint-Georges et le Dragon de Paolo Ucello et sa fascinante inscription dans un espace géométrisé. Il n’aurait pu être qu’un écho à l’expérience de combinatoire des « 24 Blasons ».
La peinture était en cours de réalisation quand survinrent les attentats du 13 novembre 2015. Le motif universel et abstrait de la lutte du Bien contre le Mal devint cruellement concret et proche. Les éléments du tableau se mirent à résonner singulièrement pour produire des figures qui se sont dès lors imposées dans ce travail et sa suite : le dragon gonflable, figure grotesque et creuse du mal ; le « héro » impuissant et empêtré dans les atours de la modernité ; la jeune fille à vélo, figure d’insouciance et d’innocence, etc.
Par la nécessité impérative de travailler à la singulière question des représentations de la figure de l’ennemie qu’ont fait naître les attentats de 2015 et 2016, cette peinture est devenu le point de départ d’une trilogie composé d’un ensemble de dessins intitulé « Sauroktonos Babes » et de l’installation « l’Attaque de Paris ».
Sauroktonos Babes
Des filles à bicyclette dans une lutte éternelle avec les baudruches du mal
Série de 12 dessins, crayon, encre et acrylique sur papier, 24 x 32 cm, 2016
sauroktonos (sauroctone : littéralement tueur de lézard) qualifie certains saints chrétiens qui, selon quelques légendes populaires anciennes, ont présumément tué dragons et autres reptiles terribles au cours d’affrontements symboliques.
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